Histoire des modèles cosmologiques de Ptolémée à Einstein IV

Le relais arabo-islamique

Lʼœuvre principale de Ptolémée, la Syntaxe mathématique dont nous avons traité dans la Partie III, va constituer le support de toute lʼastronomie médiévale. On peut la considérer comme une fin et comme un commencement : une fin, car elle vient couronner toute la recherche astronomique de lʼAntiquité ; un commencement, car elle représente un capital écrit qui nourrira des générations dʼastronomes.

En attendant, de Ptolémée (90-168) à Stéphanos d’Alexandrie (580-542), la recherche astronomique offre une large période dʼombre, car il est indéniable que nous assistons à un recul de lʼesprit scientifique. Un recul qui se caractérise par lʼabsence dʼune recherche authentique fondée sur lʼobservation et sur sa représentation, malgré quelques légères exceptions. 

Description :

Le phénomène est dʼautant plus surprenant qu’il s’agit là dʼune sorte de parenthèse du progrès scientifique. Une période précédée par lʼabondance des observations et des travaux qu’attestent tant les sources babyloniennes que grecques, aussitôt suivie dʼune période dʼextraordinaire renaissance avec lʼarrivée de lʼIslam.

Objectifs :

Une meilleure connaissance de la science arabo-islamique dans le progrès de l’astronomie.

Acquis de l’apprentissage :

Ce chapitre permet d’établir en quoi l’histoire générale des sciences est redevable de la science arabo-islamique. Il permet aussi de développer l’importance de l’observation en astronomie mais aussi le rôle épistémologique du modèle. Le rôle des traductions comme relais culturels est aussi capital dans le progrès de la science.

Modalités d'évaluation :

• Un quizz en temps limité
• Trois devoirs : commentaire ou dissertation
• Un examen en présentiel à la fin du semestre

Plan du cours :

Partie IV

I- Le recul de lʼesprit scientifique
II- Description et histoire du déclin scientifique post-ptoléméen
III- La renaissance scientifique et lʼIslam
IV- Motivations et renouveau
V- Réflexions épistémologiques. Apparence et réalité
Conclusion du chapitre IV