Cours à la carte
Tous les cours sont accessibles à la carte, suivant les intérêts de chacun. Domuni-Universitas offre ainsi la possibilité de choisir un ou plusieurs cours, sans programme prédéfini, selon une grande flexibilité. Chacun peut personnaliser son parcours, l'initier ou le compléter, selon ses besoins.
Les cours à la carte se suivent selon deux formules :
- en totale autonomie, à son rythme, à la manière d'un auditeur libre. L'étudiant reçoit alors le cours par mail.
- avec suivi et validation, à son rythme toujours, dans un délai de 12 mois. L'étudiant est inscrit sur la plateforme d'enseignement Moodle, où il suit le cours, comme tous les étudiants réguliers, bénéficiant d'un accompagnement pédagogique. Cette formule permet d'obtenir une attestation de réussite et les crédits ECTS transférables.
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Les théories de la reconnaissance
Le mot « reconnaissance » est un terme doté d’une signification précise en philosophie morale et politique, une signification qui diffère des acceptions plus communes du terme. D’une part, le champ sémantique et technique couvert par cette notion n’est pas celui de la gratitude, tel le sentiment moral que l’on peut expérimenter lorsqu’on se sent le « débiteur » d’autrui. La reconnaissance, au sens où nous l’entendons ici désigne la reconstruction des rapports sociaux (Ferry), le développement de rapport positif par l’estime de l’autre et le respect de sa différence (Honneth et Taylor), la justice sociale ou la redistribution équitable de biens et avantages socio-économiques (Fraser), l’échange symbolique de dons de reconnaissance entre partenaires (Hénnaf et Ricœur).
Loi naturelle et post-humanisme
En dépit de leurs différences biophysiologiques, qui constituent la mosaïque de l’humanité, les hommes disposent tous, en leur for intérieur, d’une intuition du bien : bien en direction duquel l’humanité est appelée à travailler par le biais de l’intelligence et de la raison.
Cette « loi naturelle », pensée depuis des siècles et reprise par l’Eglise qui y a inscrit des aspects éthiques et moraux, a été analysée avec vigueur après le concile Vatican II : divers textes magistériels de premier plan se sont ainsi donné pour tâche de discerner si cette loi naturelle pouvait, de nos jours, s’apparenter à une éthique universelle.
Merleau-Ponty
Ce cours est une initiation à la philosophie de Merleau-Ponty, plus particulièrement à sa réflexion sur le sens, le langage et l’expression. A partir d’un questionnement spécifique, on y rencontrera donc les thèmes plus généraux de la chair, de l’intersubjectivité, du développement de soi comme sujet personnel, de l’esthétique de la création, du sens éthique et de l’orientation de l’histoire.
Métaphysique Tome 3
S'il est vrai que les substances dont nous avons l'expérience n'existent pas sans la matière, il est non moins vrai que de telles substances n'existent pas non plus sans leur forme, dans la logique même du système aristotélicien.Il convient donc de chercher lequel de ces deux éléments, de la forme ou de la matière, actualise l'autre et lui donne d'exister...
Morale et Politique (Premières questions philosophiques, tome 4)
Moralité et bonheur chez Kant (PHIL039)
Depuis l’Antiquité, les philosophes ont cherché à expliquer la manière dont l’homme pouvait atteindre le bonheur. Ce cours aborde la question du bonheur et de la moralité chez Kant. Comment Kant conçoit-il la moralité et le bonheur ? Le bonheur est-il réellement accessible à l’homme ? Les conceptions des Épicuriens, des Stoïciens et d’Aristote voyaient dans le bonheur le bien ultime (Souverain bien). La conception de ces philosophes eudémonistes diffère de celle du philosophe allemand, qui met en avant le devoir moral et fait du bonheur un objet d’espérance.
Pascal : une philosophie du paradoxe
Paul Ricoeur I - Le déclin des idoles
Ce cours apportera un éclairage aux questions suivantes :
Comment Ricœur pense-t-il le rapport entre la philosophie et la théologie ? Quelle place donne-t-il à la phénoménologie dans sa philosophie ? L’articulation entre philosophie et théologie est-elle pensée de manière juste ou Ricœur donne-t-il une place trop importante à la théologie, comme l’affirme Robert Misrahi ?