Cours à la carte

Ce cours abordera, sous l’angle de la narrativité, des textes connus (ordres, bénédictions et promesses de Dieu, ainsi que l’épreuve d’Abraham) et des récits qui le sont moins (ceux de l’épouse sœur ; ceux des relations entre homme, femme et fils). Il s’achèvera par la caractérisation du personnage d’Abraham, aux facettes multiples et parfois contradictoires.

Qui sont les galates ?

La lettre est destinée aux « Églises de Galatie » (1,2)1 . Il s’agit donc d’une sorte de lettre explicitement circulaire alors que, d’ordinaire, Paul s’adresse à une communauté urbaine nommément désignée (1 Co 1, 2 ; 2 Co 1,1 ; Ph 1, 1 ; Col 1,1 ; 1 Th 1,1).

La méthode d’analyse narrative est sans doute l’une des plus fructueuses pour l’étude de la Bible. Or, comme l’écrit Jean-Daniel Macchi, dans La Bible en récits : « Le Livre d’Esther constitue un terrain privilégié pour un dialogue entre les approches diachroniques du texte biblique issues des écoles historique et critique, et l’approche plus synchronique qu’est l’analyse narrative. [...] Le Rouleau d’Esther forme un roman adroitement construit. L’intrigue est bien réelle, les personnages sont élaborés de manière à susciter des sentiments d’empathie, de sympathie et d’antipathie. Le cadre du récit transporte le lecteur dans un monde à la fois fantasmatique et séduisant. Il se prête donc bien à une lecture narrative."

La sortie d’Égypte dont le récit constitue la première partie du livre de l’Exode, est l’histoire d’une victoire et décrit un passage, celui de l’esclavage à la liberté, de l’abêtissement à la responsabilité, de la servitude infligée par Pharaon, roi d’Égypte, au service de YHWH. Elle raconte la naissance d’un peuple, Israël et la question fondamentale est de savoir qui est le véritable souverain d’Israël : qui Israël doit-il servir, Pharaon ou YHWH ? La question est particulièrement sensible au cours du récit des plaies (ch. 7-11) et au moment du passage de la mer (ch.14).

Le 4ème Évangile est un monde qu’on n’a jamais fini d’explorer, un fleuve d’eau vive toujours renouvelé. Nous n’aurons pas d’autre prétention ici que d’en aborder quelques passages, en nous attachant aux discours-dialogues des chapitres 3 à 10.

Étymologiquement, la guerre vient du vieux germanique werra (simple exclamation ; cri de guerre) qui donnera war (en anglais) et que l’on retrouve dans Wehrmacht ou Bundeswehr (en allemand). Le mot grec polemos viendrait de poles qui désignait le grand nombre ; le mot latin bellum viendrait de duellum (le duel) que Horace ou Plaute utilisaient pour désigner la guerre. Nietzsche, dans La généalogie de la morale fait dériver duellum de duonus, forme archaïque de bonus qui suggère que le guerrier est le « bon ». L’origine antique est passée dans nos adjectifs : le grec polemos donne polémique, le latin bellum donne belliqueux, belligérant ou belliciste.

Le cours "Philosophie de la logique" offre une exploration approfondie des fondements de la pensée logique à travers les contributions majeures d'Aristote, la Logique ockhamienne, et la Logique de Port-Royal. En acquérant une vision d'ensemble de l'histoire de la logique, les étudiants développeront une compréhension critique de la place de la Logique dans différentes disciplines et de son évolution par rapport à la métaphysique, en mettant l'accent sur les implications sociétales de ces changements.

Quant à la philosophie, son domaine semble être ramené à l'étude des faits de conscience, comme si la science s'occupait du "réel" et la philosophie de la conscience.

REALISME SPIRITUEL, PHILOSOPHIE REFLEXIVE ET SPIRITUALISME

DE MAINE DE BIRAN A PAUL RICOEUR

« Philosophie » et « entreprise », voici qui sonne comme un alliance de termes, un véritable oxymore. Qu’est-ce que la philosophie, cette entreprise de réflexion rationnelle, axée vers la recherche de la « vie bonne », aurait à faire avec des organisations dont le seul but semble être le profit, indépendamment de toute question éthique, la seule rationalité étant celle du calcul des coûts et des bénéfices ?

Ce cours présente comment deux institutions, caractéristiques du XIII siècle, ont joué un rôle décisif dans cet immense labeur d’assimilation critique de la science gréco-arabe.

Ce cours est un panorama de l’histoire de la philosophie dans l’Occident latin pendant le millénaire qui va du VIe au XVe siècle.

Chacun désire pouvoir atteindre le meilleur le plus grand, le plus beau, le plus vrai des biens. Nous sommes donc en quête d’un souverain bien. La vertu de justice, vertu morale et sociale, est un des ‘moyens’ pour atteindre un peu l’objet de ce désir.

La prudence ne peut pas se contenter d’elle-même. Elle demande, parfois, courage, parce que la constance et la capacité de juger, d’écouter la signification de tous les imprévus réels ou possibles pour décider, modifier, renouveler ce qui a été décidé, rend difficile une décision à prendre.

Les vertus, la loi naturelle, l’amour du bien, l’intention, le choix, la décision, les vertus, la prudence, la justice, la force et la tempérance. Autant de mots bien connus qui rejoignent une partie de notre expérience quotidienne.

La finalité de l’Éthique est clairement indiquée : elle est un cours destiné à nourrir la raison pratique des auditeurs pour leur action individuelle et sociale ; ce cours veut la perfectionner, encore faut-il que déjà ceux-ci soient comme prédisposés à vivre selon cette raison.

La finalité de l’Éthique est clairement indiquée : elle est un cours destiné à nourrir la raison pratique des auditeurs pour leur action individuelle et sociale ; ce cours veut la perfectionner, encore faut-il que déjà ceux-ci soient comme prédisposés à vivre selon cette raison.

Cette étude donne la parole à Teilhard lui-même. La première étape montre l’actualité de Teilhard de Chardin. Ensuite est retracée sa vie scientifique. Enfin sont présentées les œuvres que Teilhard a très soigneusement écrites. Le cours marque sobrement les points qui ont fait difficulté.

Selon Whitehead, l'ensemble de la philosophie n'est que quelques lignes au bas d'un Dialogue de Platon. Celui-ci est, en effet, le fondateur de la philosophie, d'un type de réflexion qui demeure toujours.