Cours à la carte

Ce cours est constitué d’articles extraits du Dictionnaire Encyclopédique d’Haïti, préparé par le Centre d’Etudes et de Culture Haïtiennes (C.E.C.H.).

La lecture du livre de Job présente un côté déroutant, car le livre est extrêmement complexe. C’est la raison pour laquelle il a été lu de manières fort diverses. Avant d’entrer dans le livre, il convient de faire une lecture cursive, pour laquelle je donne quelques repères en considérant le livre dans son unité textuelle.

La Genèse est pour les chrétiens un texte inspiré. Il est donc essentiel de voir en quel sens il a été lu et relu par les chrétiens. Ceci introduit au cœur des questions théologiques en particulier la notion d’inspiration.

Les Actes des Apôtres forment un seul ouvrage long de 28 chapitres, dont le contenu paraît consacré au développement de l’Eglise chrétienne primitive. « Paraît » parce que la réalité est sans doute plus complexe : une lecture rapide montre que le livre porte surtout sur deux des apôtres, Pierre d’abord, Paul ensuite...

Parmi les quatre évangiles, celui de Jean se distingue par sa profondeur théologique, son style littéraire singulier et sa structure narrative atypique. Il offre un regard original sur la personne de Jésus, en s'écartant souvent du schéma des évangiles synoptiques. L’un des éléments les plus remarquables réside dans sa forme dialoguée. Les paroles de Jésus, loin d’être de simples monologues, s’inscrivent dans des échanges vifs, structurés, voire dramatiques, avec divers interlocuteurs. Ce séminaire propose une plongée dans ces dialogues.

Ensemble tous les chrétiens croient que la Bible est ‘Parole de Dieu’ ou ‘Ecriture Sainte’. Mais que veulent-ils dire précisément en affirmant que le texte biblique est ‘inspiré’ ?

Les études portent sur la Communion Anglicane, l’Eglise Catholique, les Eglises Evangéliques, les Eglises Luthériennes et Réformées, l’Eglise Orthodoxe.Ensuite, sont présentées quelques questions précises : l’épiscopat et l’épiskopè (vigilance, surveillance) ; les ministères féminins ; les différentes formes de diaconat.

Ce cours plonge les étudiants dans l’étude des trois premiers évangiles du Nouveau Testament : Matthieu, Marc et Luc, désignés comme « synoptiques » en raison de leurs similitudes structurales et de contenu, permettant une vue parallèle. Ce cours propose une compréhension approfondie du contexte, des auteurs et des spécificités littéraires et théologiques qui ont façonné ces textes. Son objectif est d’équiper les étudiants d’outils critiques pour analyser ces textes essentiels du christianisme, tout en explorant leur impact sur la formation de la théologie chrétienne primitive et leur réception dans l’histoire.

Le mouvement œcuménique a été inicié par des « prophètes », souvent solitaires et incompris, qui lui ont frayé la voie. Nous vous proposons de faire connaissance avec huit de ces « figures de proue » : un anglican, deux catholiques, deux réformés, un luthérien, un méthodiste et un orthodoxe.

Parfois, les émotions prenant le dessus sur la raison, la discussion se réduit à des arguments du type « pour » ou « contre ». S’autoriser à simplifier les questions éthiques de manière si catégorique est d’une certaine manière faire fi de la complexité des situations et de la réalité des personnes qui les vivent...

Faut-il réhabiliter Giordano Bruno ? La question évoque ce qui a eu lieu à propos de Galilée. Faut-il canonisar Darwin ? Ces trois figures sont présentées dans ce cours.

Une synthèse concernant les institutions religieuses, alors que celles-ci étaient soumises à une critique de la part des grandes idéologies du soupçon.

Ce cours relie les temps cachés et anciens, au présent et à la lumière du Ressuscité. Le premier Testament n’est pas révolu, il est comme une nappe aquifère à laquelle nous pouvons puiser.

Exaltées par le romantisme comme la riche expression de la vie humaine ou considérées avec méfiance par le stoïcisme ou le jansénisme comme un obstacle à une vie vraiment morale, les passions ne cessent de nous interroger tant au plan psychologique qu’au plan moral et spirituel.

Au sens large, on appelle "Pères du désert" les moines chrétiens qui vivaient dans les déserts de Mésopotamie, d’Égypte, de Syrie et de Palestine, du milieu du IIIème siècle au VIIème.
Au sens strict, les « Pères du désert », sont ceux qui ont vécu en semi-ermites ou ermites et qui exerçaient une paternité sur des disciples.

 Les psaumes sont une énigme pour la plupart des chrétiens.  Ce cours permet d’approcher avec l’intelligence ce sujet.

Les psaumes étant des textes courts, nous avons ici à la fois tout un enseignement concret sur la manière d’étudier un document du point de vue de sa composition, et une présentation très serrée qui nous permet de ne rien laisser échapper de ce qui nous est dit.

Les religions indiennes constituent un domaine d'étude d'une richesse exceptionnelle, marquées par une diversité de traditions philosophiques, rituelles et culturelles. Ce cours explore non seulement les pratiques et croyances variées associées aux traditions indiennes (védisme, brahmanisme, tantrisme, yoga, jaïnisme, etc.), mais aussi les influences historiques, sociales et politiques ayant façonné ces traditions. Il met un accent particulier sur les contextes pour dépasser les catégorisations occidentales souvent réductrices.

Ce cours offre une étude approfondie des sacrements, en se concentrant particulièrement sur deux des plus importants d'entre eux : le baptême et la confirmation. Ces sacrements constituent une partie essentielle de la vie chrétienne, symbolisant à la fois l'entrée dans la communauté et la confirmation de cette appartenance à travers l'Esprit Saint. Le cours explore leur fondement théologique, historique et pratique, à travers des textes de théologiens influents tels que Tertullien et saint Augustin, ainsi que les enseignements du Concile Vatican II. Ce cours permettra aux étudiants de mieux comprendre les fondements sacramentels de la foi chrétienne et leur rôle dans la vie spirituelle.

Le mot « reconnaissance » est un terme doté d’une signification précise en philosophie morale et politique, une signification qui diffère des acceptions plus communes du terme. D’une part, le champ sémantique et technique couvert par cette notion n’est pas celui de la gratitude, tel le sentiment moral que l’on peut expérimenter lorsqu’on se sent le « débiteur » d’autrui. La reconnaissance, au sens où nous l’entendons ici désigne la reconstruction des rapports sociaux (Ferry), le développement de rapport positif par l’estime de l’autre et le respect de sa différence (Honneth et Taylor), la justice sociale ou la redistribution équitable de biens et avantages socio-économiques (Fraser), l’échange symbolique de dons de reconnaissance entre partenaires (Hénnaf et Ricœur).