Cours à la carte
Tous les cours sont accessibles à la carte, suivant les intérêts de chacun. Domuni-Universitas offre ainsi la possibilité de choisir un ou plusieurs cours, sans programme prédéfini, selon une grande flexibilité. Chacun peut personnaliser son parcours, l'initier ou le compléter, selon ses besoins.
Les cours à la carte se suivent selon deux formules :
- en totale autonomie, à son rythme, à la manière d'un auditeur libre. L'étudiant reçoit alors le cours par mail.
- avec suivi et validation, à son rythme toujours, dans un délai de 12 mois. L'étudiant est inscrit sur la plateforme d'enseignement Moodle, où il suit le cours, comme tous les étudiants réguliers, bénéficiant d'un accompagnement pédagogique. Cette formule permet d'obtenir une attestation de réussite et les crédits ECTS transférables.
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A la source du droit international : l'école de Salamanque
Au XVIe siècle, la doctrine du droit naturel est reprise et développée par les juristes théologiens de l’Ecole de Salamanque. Initiée par l’enseignement du dominicain Francisco de Vitoria et diffusée par ses disciples, l’Ecole espagnole participe du « réveil du thomisme" caractérisant la période. Elle est reconnue comme la source du droit international.
Ce que les philosophes disent du vivre-ensemble
Comment construire la paix ? A la lumière des écrits de John Locke, Thomas Hobbes, Jean-Jacques Rousseau, Karl Marx, Axel Honneth et Jürgen Habermas, ce cours tend à répondre à cette question.
En pensant la vie sociale en termes de contrat, de lutte ou encore de consensus rationnel, ces philosophes apportent un éclairage sur la quête de liens sociaux durables et efficaces, pour un «vivre-ensemble» harmonieux et pacifique.
Droit canonique institutionnel - 2e partie DC001-2
Le cours suit le plan général du Code de droit canonique de 1983 : l’autorité suprême de l’Eglise (Le Pape, le Collège des Evêques, les aides du Pontife romain - Synode des Evêques, Cardinaux, la Curie et les Légats) puis les Eglises particulières (structures, évêques, regroupements, diocèses, paroisses, curés), pour finir par les Instituts de vie consacrée (Institut religieux et Instituts séculiers) et les Sociétés de vie apostolique (normes et différents types).
Droit international des réfugiés
Ce cours traite des conditions humaines connues par les personnes réfugiées.
La situation des réfugiés est une problématique qui n'est pas nouvelle et toujours d'actualité et ce, notamment au regard de la multiplication
des causes de déplacements.
Les questions suivants seront au cœur de ce cours :
- Comment les États répondent à ce phénomène mondial de plus en plus complexe ?
- Qui est réfugié ?
- Comment reconnaître un réfugié ?
- Qu'implique cette reconnaissance ?
Droit international pénal
Le droit international pénal se définit comme un ensemble de règles qui visent à proscrire certains comportements et à rendre responsables les auteurs de ces comportements. Ces règles permettent ou obligent les États à poursuivre et à punir les auteurs des crimes. Le droit international pénal règlemente également les aspects procéduraux devant les juridictions internationales pénales.
Du devoir de désobéir
Après un survol du positivisme juridique, de ses fondements et de ses finalités, nous allons, dans une deuxième partie, étaler les incohérences et les limites du positivisme juridique afin d’aboutir à la nécessité voire le devoir de désobéir pour ne pas cautionner les méfaits d’une justice dépourvue de fondements éthiques et de pourvoir à son remplacement par un droit éthiquement plus acceptable
Introduction au droit international public
Le but global de ce cours est de familiariser les étudiant.e.s avec les différents concepts du droit international public. L’objectif sera double : premièrement, assurer une compréhension globale de l’ordre juridique international et, deuxièmement, permettre aux étudiant.e.s la maîtrise de concepts fondamentaux du droit international de façon à être en mesure de les appliquer aux cas pratiques émanant, entre autres, de l’actualité.
La protection constitutionnelle des droits fondamentaux (DRT029)
Ce cours s’inscrit dans le cadre de l’étude du droit constitutionnel moderne et aborde la question de la protection des droits fondamentaux à travers les dispositions constitutionnelles, en mettant en exergue le rôle essentiel des juridictions constitutionnelles dans la mise en œuvre de ces droits. Ce cours propose une perspective à la fois nationale et comparative, avec un focus particulier sur la France, l’Europe et les États-Unis. Il vise à offrir aux étudiants une compréhension approfondie des mécanismes de protection des droits fondamentaux dans ces contextes, tout en tenant compte des évolutions contemporaines.
La protection de l'environnement dans les conflits armés
La protection de l’environnement dans les conflits armés est une matière récente en droit international. Elle est évolutive. Les états légifèrent en cette matière au fur et à mesure que l’humanité est confrontée aux catastrophes environnementales et aux conséquences irréversibles des conflits armés.
Les femmes dans les périodes de post-conflit : analyse des grands enjeux
Ce cours, composé de lectures, a pour objectif de vous faire réfléchir aux enjeux de genre dans les périodes de post-conflit.
Les lectures discutent de la place des femmes durant cette temporalité, souvent difficile à délimiter, qu’est l’après-conflit, ainsi que des liens entre les périodes de conflit et de reconstruction. Les textes proposés reposent sur une constatation commune : les femmes sont particulièrement touchées par les conflits armés, mais leurs places dans les structures décisionnelles relatives à la reconstruction de la société sont souvent minimes.
Les théories de la reconnaissance
Le mot « reconnaissance » est un terme doté d’une signification précise en philosophie morale et politique, une signification qui diffère des acceptions plus communes du terme. D’une part, le champ sémantique et technique couvert par cette notion n’est pas celui de la gratitude, tel le sentiment moral que l’on peut expérimenter lorsqu’on se sent le « débiteur » d’autrui. La reconnaissance, au sens où nous l’entendons ici désigne la reconstruction des rapports sociaux (Ferry), le développement de rapport positif par l’estime de l’autre et le respect de sa différence (Honneth et Taylor), la justice sociale ou la redistribution équitable de biens et avantages socio-économiques (Fraser), l’échange symbolique de dons de reconnaissance entre partenaires (Hénnaf et Ricœur).
Philosophie de la guerre
Étymologiquement, la guerre vient du vieux germanique werra (simple exclamation ; cri de guerre) qui donnera war (en anglais) et que l’on retrouve dans Wehrmacht ou Bundeswehr (en allemand). Le mot grec polemos viendrait de poles qui désignait le grand nombre ; le mot latin bellum viendrait de duellum (le duel) que Horace ou Plaute utilisaient pour désigner la guerre. Nietzsche, dans La généalogie de la morale fait dériver duellum de duonus, forme archaïque de bonus qui suggère que le guerrier est le « bon ». L’origine antique est passée dans nos adjectifs : le grec polemos donne polémique, le latin bellum donne belliqueux, belligérant ou belliciste.