DOMUNI UNIVERSITAS

Séminaires Automne 2025

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THÉOLOGIE

  • Le développement de la mystique chrétienne - Marie-Anne Vannier

Après que les bases de la mystique aient été posées par les Pères de l’Église, tout une articulation s’est établie entre théologie et mystique, à la suite du cloisonnement des domaines au Moyen Âge, comme on le voit chez S. Bonaventure et S. Thomas d'Aquin, avant l'apogée de la théologie mystique de l’Église d’Occident avec maître Eckhart.

 

PHILOSOPHIE

  • La pensée de Peter Sloterdijk - Nicolas Tenaillon

Peter Sloterdijk est l’un des penseurs allemands les plus importants du tournant du deuxième millénaire. Partie d’une réflexion critique contre le cynisme moderne qui enferme l’individu sur lui-même, sa réflexion l’a amené à comprendre pourquoi l’homme forme autour de lui-même des sphères protectrices pour finir par s’en émanciper au risque de se jeter dans un projet « autopoiétique » qu’il peine à contrôler. Inspiré, entre autres philosophes, par Nietzsche et Heidegger, Sloterdijk renouvelle la question d’un possible dépassement de la métaphysique à l’âge du post-humanisme.

Le séminaire cherchera à mettre en évidence l’apport de cette pensée majeure qui, derrière son aspect provocateur, aspire à produire une sagesse pour notre temps en harmonisant quête de spiritualité et projet anthropotechnique.

HISTOIRE DE L'ART

  •  Histoire de l'architecture : Permanences de l'art byzantin à Venise : la basilique Saint Marc - Laetitia Levantis

Venise est certainement la ville où s’expriment à merveille la mixité architecturale et le croisement des époques et des influences entre le début du Moyen Âge et la fin de la Renaissance. De Saint-Marc au Grand Canal, on assiste à l’évolution d’un style architectural spécifiquement vénitien qui, du byzantin au lombard, en passant par le « gothique fleuri », associe l’orient musulman à l’occident chrétien. Ce point de rencontre entre deux mondes – mais aussi entre diverses époques – qu’incarne l’alliance d’un décor arabisant et d’un vocabulaire architectural occidental marque de son empreinte la Place Saint-Marc, le pôle religieux et politique de la ville. Dans cet espace, la basilique témoigne de la racine religieuse de la Sérénissime et de ses liens fréquents avec le monde byzantin. Érigée en 832 par les premiers doges, les Partecipazio, pour abriter les reliques de Saint-Marc dont s’étaient clandestinement emparés des marchands vénitiens en 828 à Alexandrie, la basilique Saint-Marc assure un temps la fonction de chapelle du Palais des Doges. Suite à l’incendie de 976, cette dernière sera reconstruite sous le dogat de Pietro Orseolo. L’édifice actuel, bâti en 1063 sous le gouvernement de Domenico Contarini, prend pour modèle la basilique impériale des Douze Apôtres à Constantinople, aujourd’hui disparue. Dans ce séminaire nous aborderons l’histoire architecturale et décorative de ce monument en analysant comment se développent et s’épanouissent les permanences de l’influence byzantine et sa fusion avec les formes gothiques entre la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe siècle.

SCIENCES SOCIALES

On ne se passera jamais de la recherche scientifique tant qu’on a choisi de faire l’université, que ce soit durant ou après les études. Elle fera désormais partie de notre vie ; pour plusieurs d’ailleurs, le niveau de maîtrise de ses principes détermine la réussite et le succès de l’activité professionnelle. La question que beaucoup d’étudiants se posent, considérant une telle activité gênante, c’est « pourquoi insister beaucoup sur la méthodologie de recherche scientifique à l’université à tous les niveaux, jusqu’à en faire une des matières académiques les plus importantes ? ». La réponse est simple et contient deux volets. D’abord, il convient de savoir que la recherche scientifique, c’est l’une, si pas la plus importante, des missions de l’université. Elle permet de produire de nouvelles connaissances pour résoudre les problèmes de l’homme et, ainsi, de propulser le développement des sociétés à travers les découvertes. Ensuite, de ce qui précède, puisque les solutions issues des résultats de la recherche doivent être durables et les phénomènes contrôlés, maitrisés, la recherche scientifique se doit d’être une entreprise de rigueur, sérieuse et, par voie de conséquence, doit viser l’objectivité des connaissances. Bien que l’objectivité scientifique ne soit vraiment absolue, étant donné qu’il est possible de se tromper, la science, à travers la recherche, permet de construire des garde-fous en termes de marges d’erreurs acceptables et permettant d’être plus près de l’objectivité. Ce qui implique le recours aux principes universels de la démarche scientifique. Mais comment y arriver ? Ce séminaire apporte des réponses à cette question.